BURKINA FASO : Le Président Ibrahim TRAORÉ abat un mur invisible entre africains.

Le 11 septembre 2025 pourrait bien rester dans l’histoire comme un jalon majeur du panafricanisme. Réuni en Conseil des ministres, le gouvernement burkinabè a entériné une décision inédite : la gratuité du visa pour tous les ressortissants africains. Derrière cette annonce, portée par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, se cache bien plus qu’une réforme administrative. C’est un geste politique, symbolique et historique qui vise à réaffirmer l’unité africaine.

Pendant des décennies, les frontières héritées de la colonisation ont continué de diviser le continent. Chaque voyage était un parcours semé d’embûches, où des barrières financières et bureaucratiques s’érigeaient entre des peuples pourtant liés par l’histoire, la culture et le sang. Ce que le Burkina Faso vient de faire, c’est de rappeler au monde que l’Afrique n’est pas un puzzle morcelé par des tracés arbitraires, mais une seule et même maison.

Le ministre a certes rappelé que cette mesure n’exonère pas les procédures de visa, mais elle en efface le poids financier, qui était souvent dissuasif. Désormais, entrer au Burkina Faso coûtera zéro franc CFA à tout Africain. Un détail ? Non. Un symbole fort, qui redonne sens aux idéaux portés hier par Kwame Nkrumah, Julius Nyerere et Thomas Sankara : celui d’une Afrique sans chaînes, debout et solidaire.

En agissant ainsi, Ibrahim TRAORÉ prend une décision qui dépasse les frontières nationales. Il envoie un message clair : Ouagadougou se veut un carrefour africain ouvert, non une forteresse fermée. À l’heure où le continent cherche à renforcer son intégration économique et politique, ce geste pourrait inspirer d’autres capitales.

Dans un monde où l’obsession des murs et des barrières domine, le Burkina Faso a choisi de construire un pont. Un pont qui, peut-être, marquera le début d’un nouvel imaginaire africain : celui d’un continent uni, libre de ses mouvements et maître de son destin.

Le panafritcanisme ne proclame pas, ce sont des actions qui le démontre. Tous nos respects et administrations au président Panafritcaniste vrai, le capitaine Ibrahim TRAORÉ.

✍️Le camarade 

Bayiri.Info